Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)

Depuis le 1er janvier 2018, l’IFI a remplacé l’ancien impôt de solidarité sur la fortune. Seuls les contribuables détenant un patrimoine immobilier sont désormais susceptibles d’être taxés.

Introduit par la loi des finances de 2018, l’IFI, Impôt sur la Fortune Immobilière, a pris la suite de l’ISF, l’impôt de solidarité sur la fortune. Alors que ce dernier taxait tous les patrimoines supérieurs à 1,3 million d’euros, l’IFI se recentre sur l’immobilier. Les biens acquis ou en cours d’acquisition, les biens en construction, les terrains mais également les parts dans des sociétés de type SCI ou SCPI sont donc désormais concernés. En revanche, sont exclus, les œuvres d’art, titres de placements financiers ou même les véhicules.
Les contribuables soumis à l’IFI sont ceux qui possèdent un patrimoine immobilier net taxable supérieur à 1,3 million d’euros au 1er janvier de l’année d’imposition. Les biens professionnels ne sont, eux, pas inclus dans le calcul, quant à la résidence principale, elle fait l’objet d’un abattement de 30 % de sa valeur. Car pour remplir sa déclaration d’IFI grâce à un document annexe à la déclaration d’impôt sur le revenu, il faut estimer son patrimoine immobilier. Pour ce faire, les contribuables peuvent comparer les biens d’une même zone géographique offrant des prestations similaires, utiliser les outils d’estimation en ligne ou faire appel à un professionnel comme un notaire ou un agent immobilier.