En France, l’impôt sur le revenu ou IR a été instauré par les lois de 1914 et de 1917. Il s’agit d’un impôt direct car il est collecté par l’Etat qui adresse à chaque contribuable un avis d’imposition nominatif. Contrairement à la TVA, par exemple, qui fait partie des impôts indirects.
Chaque foyer fiscal est imposé à l’IR en fonction des revenus perçus qui peuvent prendre plusieurs formes : salaires et autres revenus d’activité, loyers, pensions de retraite, revenus financiers, … Tous les contribuables domiciliés en France sont concernés ainsi que les non-résidents qui perçoivent des revenus tirés de sources françaises. En plus d’être direct, l’impôt sur le revenu est progressif. Son montant dépend d’un barème qui est fonction de la composition et du montant total des revenus du foyer.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’impôt sur le revenu est loin d’être la première ressource budgétaire de l’Etat. En effet, seule une petite partie des contribuables s’acquitte en réalité de l’impôt. Les autres étant exonérés faute de revenus suffisants. Et parmi les Français qui paient l’impôt, nombreux sont ceux qui bénéficient d’un abattement, de réductions ou de crédits d’impôt qui viennent l’alléger voire l’annuler. En 2018, l’IR représentait 25,2 % des recettes fiscales nettes de l’Etat.