Un logement conventionné engage un propriétaire et l’Etat à proposer un logement à des personnes ayant de faibles ressources et selon certaines conditions. D’un côté, l’Etat va prendre en charge une partie du loyer des locataires en leur attribuant l’APL, l’aide personnalisée au logement.
De l’autre côté, le propriétaire doit proposer un logement vide répondant à des critères logiques de décence et dont le loyer ne doit pas dépasser un certain plafond. Ce logement devra être la résidence principale des futurs locataires. En contrepartie, le propriétaire percevra des aides pour la construction ou la rénovation de son bien et peut parfois bénéficier d’une réduction d’impôt. Par ailleurs, le propriétaire s’engage à louer pour une durée minimale de 6 ans si la convention a été conclue sans travaux. Et pour une durée de 9 ans si des travaux sont prévus.
On distingue 2 types de logement conventionné : le logement conventionné APL géré par l’Etat et le logement conventionné Anah, géré par l’Agence nationale de l’habitat. C’est le préfet qui désigne les locataires et les imposent au propriétaire. Si aucune désignation n’a été faite, c’est le propriétaire qui peut alors choisir tout en respectant les conditions d’attribution. Il n’a par ailleurs pas le droit de louer son bien à son conjoint (marié, pacsé ou en union libre) ou à ses enfants ou parents.